La veillée sur l’Iran à Saint-Cirgues-la-Loutre, conférence de Bernadette Salesse.
Compte-rendu de Jeanne Pers dans la Vie corrèzienne
Merci à Nicole Dang pour ses photos.
La veillée sur l’Iran à Saint-Cirgues-la-Loutre, conférence de Bernadette Salesse.
Compte-rendu de Jeanne Pers dans la Vie corrèzienne
Merci à Nicole Dang pour ses photos.
Zoom sur le petit patrimoine à Bassignac-le Haut.
Beaucoup de monde dont nombre de nos fidèles adhérents ce jeudi 13 mars dans la salle des fêtes de Bassignac pour participer à notre veillée sur le thème du petit patrimoine.
Trois expositions sont offertes aux visiteurs grâce aux cimaises installées récemment dans cette magnifique salle.
Madame Catherine Deschamps, architecte du CAUE de la Corrèze, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement, nous fait partager son intérêt pour ces petites constructions édifiées entre le Moyen-Age et 1950, souvent par des paysans, avec des matériaux d’origine locale : fontaines, croix, fours, séchoirs, cabanes, murets…… jalonnent notre territoire.
Avec Monsieur Gaboriaux de l’association « Maisons Paysannes », elle nous montre la nécessité de les protèger tant ils participent au charme et à l’histoire d’un lieu et sont, par là, un réel atout touristique.
Madame Gire qui fût avec son mari et l’association « Les Amis de Bassignac » à l’origine de la belle rénovation de la Croix monumentale nous conte son histoire. L’admirable exposition de 2009 du Musée du Cloître de Tulle nous est prêtée pour l’occasion.
Enfin, Monsieur Missey, membre de l’association « Chemins et fontaines » nous montre et commente un début d’inventaire du petit patrimoine sur la commune de Bassignac.
Une très bonne soirée au dire des participants et des intervenants ravis d’une telle audience dans ce petit bourg.
Une veillée chaleureuse et très instructive sur le thème de la soupe : Régine Rossi Lagorce nous a fait partager sa passion pour les soupes :
« Elles nous réconfortent depuis toujours et sont encore là… De la simple décoction au bouillon de poule d’Ambroise Paré, à la soupe au vin des médecins de Salerne, de la soupe trempée à l’apogée des soupes royales sous Louis XIV, aux « potages plaisirs » de Louis XV, la soupe est dans tous les foyers. »
« Des SOUPES, des SOUPES et encore des SOUPES ! Premier acte culinaire de l’Homme après qu’il ait inventé le feu, elle dure et perdure depuis lors. Indispensable au monde paysan, la soupe représente à elle toute seule un repas complet. Universelle –c’est vrai elle fait partie de patrimoine culinaire de tous les pays du monde entier-, elle a longtemps été prescrite par des médecins. Elle nous réchauffe, nous réconforte, nous soigne,…« extraits du site internet de Régine : http://reginerossilagorce.e-monsite.com/
Quelques « trucs » et conseils de Régine
Merci à Nicole pour ses photos
Tous les convives sont repartis enchantés de leur soirée ……
A bientôt pour de nouvelles aventures culinaires !!!
L’APAX et l’AEX, co-organisatrices de cette veillée-exposition, ont accueilli une
cinquantaine de personnes dans la salle des fêtes d’Auriac. Leur objectif : sensibiliser les habitants du canton à la richesse de leur patrimoine cultuel, favoriser son entretien et conduire à des restaurations si nécessaire.
En ouverture de la soirée, visite commentée de l’exposition qui comportait, en moyenne, un grand panneau de photos par commune : tous les aspects de notre patrimoine y étaient représentés : église, avec monographie succincte, vitraux, statuaire, peintures, objets de culte ……. Des travaux artistiques, photos, peintures, sculpture venaient souligner la part esthétique de ce patrimoine d’une richesse insoupçonnée.
Puis, à l’aide de projection commentée par un intervenant de chaque commune, et la
participation active de Marie-Jo Chambon, un éclairage historique a été apporté, des anecdotes racontées ainsi que la place de la protection au titre des Monuments historiques. Les paroisses de Saint-Cirgues-la-Loutre et Bassignac-le-Haut ont été particulièrement distinguées pour leurs travaux récents de mise en valeur de tableaux et statues.
Environ 70 personnes dans la salle des fêtes de Hautefage pour participer à notre soirée « cochonailles » et 55 repas servis et appréciés chez Janine.
La salle a été mise à » l’heure du cochon » : documents d’archives (photos anciennes de la florissante « foire aux cochons » de Tulle au siècle dernier), articles de Lemouzi (Mémoires d’histoire régionale) sur les traditions corrèziennes » Quand tuavam lo lard » d’Antonieta Cougnoux, poème de Jean-Baptiste Cheze, Lou gagnou, panneaux réalisés pour la fête du cochon de Neuville, tableaux de Marina Spickerman……le cochon sous toutes ses expressions est à l’honneur.
Après une brève présentation de la soirée, Pascal Lathiere (EARL du Chassang à Montceaux) nous parle de son exploitation : naisseur, éleveur de porc, il fait aussi ses salaisons. La filière porcine, après avoir été le fleuron de la Corrèze (2ème en cheptel après la Dordogne et avant l’Aveyron à la fin du XIXème et une multitude d’exploitations au XXème)) est en crise : il ne reste plus qu’une centaine d’éleveurs et une trentaine de petites exploitations, pas assez pour couvrir la consommation locale. La filière n’attire plus les jeunes car, depuis l’augmentation du prix des céréales, le coût de production n’est pas compensé par la vente des porcs aux groupements de producteurs (prix fixé au marché du porc breton à Plérin).
Camille Carmier complète cette sombre analyse en dénonçant l’hégémonie des grandes surfaces de distribution, le nombre élevé d’intermédiaires : il ne reste qu’un seul abattoir en Corrèze et le côut du transport augmente encore les charges de l’éleveur. Les zones de production sont éloignées des zones de consommation (grandes villes) et le goût des français a changé : il faudrait des cochons à X jambons ….. les « bas morceaux » étant mois appréciés.
La soirée prend un ton plus optimiste car nous commençons la projection de films qui nous prouvent la qualité des savoir-faire locaux, peut être l’atout majeur de notre région.
Un premier film, prété par les Archives de Tulle, montre comment on tuait le cochon dans la commune d’Albussac dans les années 50. Louis Arestier de Basteyroux, ancien éleveur à la retraite, nous régale de ses commentaires pointus et pleins d’humour, épaulé dans la même verve par Charlou.
Puis c’est la projection d’un film tourné en super 8 (et numérisé par l’AEX) dans les années 70 par Daniel Auzelou d’Argentat : le père de Camille Carmier officie en personne lors de cette « fête du cochon » et nous voyons, presque en temps réel, les différentes manipulations et préparations depuis la découpe et jusqu’à la confection des boudins, saucissons et autres saucisses. Dans l’assistance on apprécie de revoir parents et amis, parfois disparus, présents dans ce film.
Enfin, c’est chez Patricia à Artiges que se termine la 1ère partie de la soirée : on tue le cochon de Charlou, il nous régale de ses commentaires et Jeanne nous confie la recette de son boudin.
Nous nous transportons vivement chez Janine vers 20h15 car un succulent repas de circonstance (voir le menu sur l’affiche) nous y attend et c’est dans une ambiance chaleureuse que se termine notre veillée.
Merci à Camille Carmier qui nous accueille dans cette belle salle des fêtes et à Janine et son mari qui n’ont pas ménagé leur peine pour nous offrir le meilleur de ces spécialités régionales.
Merci à Jacqueline Lacouture pour ses photos
Cette galerie contient 35 photos.
Et voici les photos de Rudolf Hermans et les annotations d’Annick Ducatel ….. Merci à tous les deux ! Sous la houlette d’ Henri Pigeyre nous nous co-voiturons direction Auriac : le premier arrêt est à La Besse. Nous continuons … Continuer la lecture