Veillée à Saint-Cirgues

La veillée sur l’Iran à Saint-Cirgues-la-Loutre, conférence de Bernadette Salesse.

Compte-rendu de Jeanne Pers dans la Vie corrèzienne

« Saint Cirgues la Loutre en Iran l’espace d’une soirée !
        L’Iran est un pays grand comme trois fois la France. Déserts et hautes montagnes (altitude 5600 mètres) couvrent cinq huitièmes de son territoire mais des techniques millénaires ont permis d’y vivre.
        Les qânâts (canalisations souterraines) ont assuré l’approvisionnement en eau des villages au pied des montagnes.
        Les bâd gir (« tours à vent » pour la ventilation), procurent une climatisation naturelle dans les habitations, tandis que les hautes coupoles ovoïdes des glacières ponctuent le panorama urbain.
        On voit encore les vestiges de barrages immenses édifiés voilà près de deux millénaires. Un réseau de caravansérails innombrables a permis dès l’Antiquité de parcourir les pistes interminables du désert.
        Ces techniques millénaires ont été exposées par Mme Bernadette Salesse, habitante temporaire de notre commune, au cours d’une causerie sous l’égide de l’Amicale européenne de la Xaintrie qui tout au long de l’année propose diverses rencontres à thèmes. Nos remerciements à Mme Salesse, à l’Association A.E.X., et aux  participants qui ont alimenté les échanges autour du verre de l’amitié. »

Merci à Nicole Dang pour ses photos.

Veillée « Le petit patrimoine »

Zoom sur le petit patrimoine à Bassignac-le Haut.

Beaucoup de monde dont nombre de nos fidèles adhérents ce jeudi 13 mars dans la salle des fêtes de Bassignac pour participer à notre veillée sur le thème du petit patrimoine.

Trois expositions sont offertes aux visiteurs grâce aux cimaises installées récemment dans cette magnifique salle.

Madame Catherine Deschamps, architecte du CAUE de la Corrèze, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement, nous fait partager son intérêt pour ces petites constructions édifiées entre le Moyen-Age et 1950, souvent par des paysans, avec des matériaux d’origine locale : fontaines, croix, fours, séchoirs, cabanes, murets…… jalonnent notre territoire.


Avec Monsieur Gaboriaux de l’association « Maisons Paysannes », elle nous montre la nécessité de les protèger tant ils participent au charme et à l’histoire d’un lieu et sont, par là, un réel atout touristique.

Madame Gire qui fût avec son mari et l’association « Les Amis de Bassignac » à l’origine de la belle rénovation de la Croix monumentale nous conte son histoire. L’admirable exposition de 2009 du Musée du Cloître de Tulle nous est prêtée pour l’occasion.

Enfin, Monsieur Missey, membre de l’association « Chemins et fontaines » nous montre et commente un début d’inventaire du petit patrimoine sur la commune de Bassignac.


Une très bonne soirée au dire des participants et des intervenants ravis d’une telle audience dans ce petit bourg.

Rencontres culinaires 22/11

Une veillée chaleureuse et très instructive sur le thème de la soupe : Régine Rossi Lagorce nous a fait partager sa passion pour les soupes :

« Elles nous réconfortent depuis toujours et sont encore là… De la simple décoction au bouillon de poule d’Ambroise Paré, à la soupe au vin des médecins de Salerne, de la soupe trempée à l’apogée des soupes royales sous Louis XIV, aux « potages plaisirs » de Louis XV, la soupe est dans tous les foyers. »

« Des SOUPES, des SOUPES et encore des SOUPES !   Premier acte culinaire de l’Homme après qu’il ait inventé le feu, elle dure et perdure depuis lors. Indispensable au monde paysan, la soupe représente à elle toute seule un repas complet. Universelle –c’est vrai elle fait partie de patrimoine culinaire de tous les pays du monde entier-, elle a longtemps été prescrite par des médecins. Elle nous réchauffe, nous réconforte, nous soigne,…«     extraits du site internet de Régine  : http://reginerossilagorce.e-monsite.com/

Nos fidèles adhérents et autres xaintricois ont bravé les intempéries en ce vendredi neigeux pour venir partager dans le plaisir des retrouvailles ce repas de soupe que Monsieur Polfiet avait préparé pour nous :
  • soupe de poulet à la bière

  • cappucino de potiron

  • fromages

  • soupe de fruits rouges

Régine nous régale entre les plats de ses commentaires historiques et humoristiques sur les diverses soupes et les ingrédients qui les composent et fait intervenir les participants qui nous livrent eux aussi leurs recettes…… que voici :

Soupe à la chataîgne

Faites revenir 2 échalottes dans de l’huile d’olive avec quelques lardons. Ajouterz un litre de bouillon de poule et un kilo de chataîgnes blanchies. Laissez cuire une heure et mixez. La servir avec de la crême fraîche.

Butternut à l’australienne

Faites revenir les 2 oignons émincés dans le beurre. Ajoutez-y le butternut coupé en gros morceaux, puis le bouillon. Salez, poivrez. Ajoutez 1 ou 2 pommes (épluchées et coupées en gros morceaux) et la noix de muscade. Laissez cuire puis passez le potage. Servez avec de la crême fraiche et du persil haché.

La panade de Maman

Coupez le pain rassis (de qualité) en dés. Mettez-le dans une casserole et verserz de l’eau à hauteur. Laissez-le s’imprégner. Lorsque le pain est bien ramolli, ajoutez à nouveau de l’eau jusqu’à hauteur. Faites cuire à feu doux en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le pain soit bien décomposé (l’eau s’est évoporée en partie, on obtient une sorte de bouillie). Salez. Servir avec de la crême fraîche. C’est bon et ça cale !!!

Potage carottes aux pommes vertes « Granny »

Faites cuire dans un faitout avec du bouillon les carottes , un oignon et les pommes. Salez. Mixez. Servez le potage  décoré avec des lamelles de pommes crues.

Soupe aux lentilles corail

Faites cuire les lentilles dans un faitout, ajoutez oignon, poireaux et sel. Mixez. Servez avec des crevettes et du persil dessus.

Soupe de potiron au lait

Coupez le potiron en morceaux et couvrez-le de lait. Ajoutez un pincée de sel et quelques pierres de sucre (jusqu’à 10). Portez à ébullition et laissez cuire doucement de 12 à 15 minutes. Mixez.

Soupe au fromage

Faites cuire ensemble légumes, poireaux, carottes, pommes de terre, navets, oignons et une carcasse de poulet ou de canard. Laissez mijoter 1H30. Coupez le pain bis en dés et faites les dorer à la poële dans un peu de beurre. Dans un bol, mettez le pain, le fromage Cantal en lamelles et trempez avec la soupe. Couvrir et attendre 10 m.

Soupe aux flocons d’avoine

Faites griller les flocons à la poële ou dans une casserole avec un peu de beurre. Mouillez avec de l’eau, salez, poivrez et rajouter du lait

Velouté carottes-oranges-cerfeuil.

Faites cuire et servez avec une quenelle de crême fraîche.

Quelques « trucs » et conseils de Régine

  • Pour épaissir une soupe si l’on ne veut pas mettre de pommes de terre, y ajouter en même temps que les légumes du vermicelle.
  • Pour éviter les inconvénients (!!!) de la soupe aux topinanbours, y mettre un peu de farine d’orge (d’autres conseillent le bicarbonate de soude)
  • Y aller doucement avec les épices et toujours en fin de cuisson.
  • Une soupe réchauffée a perdu ses vertus bénéfiques (sels minéraux, vitamines …), elle vous remplira quand même le ventre… La solution, la laisser au coin du feu pour qu’elle reste chaude.
  • Et son nouveau livre : FÊTES en CUISINE

 Merci à Nicole pour ses photos

 

 

 

 

 

Tous les convives sont repartis enchantés de leur soirée ……

A bientôt pour de nouvelles aventures culinaires !!!

Veillée-exposition du 25 mai sur le patrimoine cultuel

L’APAX et l’AEX, co-organisatrices de cette veillée-exposition, ont accueilli une
cinquantaine de personnes dans la salle des fêtes d’Auriac. Leur objectif : sensibiliser les habitants du canton à la richesse de leur patrimoine cultuel, favoriser son entretien et conduire à des restaurations si nécessaire.

En ouverture de la soirée, visite commentée de l’exposition qui comportait, en moyenne, un grand panneau de photos par commune : tous les aspects de notre patrimoine y étaient représentés : église, avec monographie succincte, vitraux, statuaire, peintures, objets de culte ……. Des travaux artistiques, photos, peintures, sculpture venaient souligner la part esthétique de ce patrimoine d’une richesse insoupçonnée.

Puis, à l’aide de projection commentée par un intervenant de chaque commune, et la
participation active de Marie-Jo Chambon, un éclairage historique a été apporté, des anecdotes racontées ainsi que la place de la protection au titre des  Monuments historiques. Les paroisses de Saint-Cirgues-la-Loutre  et Bassignac-le-Haut ont été particulièrement distinguées pour leurs travaux récents de mise en valeur de tableaux et statues.

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Veillée de l’AEX à Hautefage

Environ 70 personnes dans la salle des fêtes de Hautefage pour participer à notre soirée « cochonailles » et 55 repas servis et appréciés chez Janine.

La salle a été mise à   » l’heure du cochon  » : documents d’archives (photos anciennes de la  florissante « foire aux cochons » de Tulle au siècle dernier), articles de Lemouzi (Mémoires d’histoire régionale) sur les traditions corrèziennes  » Quand tuavam lo lard » d’Antonieta Cougnoux, poème de Jean-Baptiste Cheze, Lou gagnou, panneaux réalisés pour la fête du cochon de Neuville, tableaux de Marina Spickerman……le cochon sous toutes ses expressions est à  l’honneur.

Après une brève présentation de la soirée, Pascal Lathiere (EARL du Chassang à Montceaux) nous parle de son exploitation : naisseur, éleveur de porc, il fait aussi ses salaisons. La filière porcine, après avoir été le fleuron de la Corrèze (2ème en cheptel après la Dordogne et avant l’Aveyron à la fin du XIXème et une multitude d’exploitations au XXème)) est en crise : il ne reste plus qu’une centaine d’éleveurs et une trentaine de petites exploitations, pas assez pour couvrir la consommation locale. La filière n’attire plus les jeunes car, depuis l’augmentation du prix des céréales, le coût de production n’est pas compensé par la vente des porcs aux groupements de producteurs (prix fixé au marché du porc breton à Plérin).

Camille Carmier complète cette sombre analyse en dénonçant l’hégémonie des grandes surfaces de distribution, le nombre élevé d’intermédiaires : il ne reste qu’un seul abattoir en Corrèze et le côut du transport augmente encore les charges de l’éleveur. Les zones de production sont éloignées des zones de consommation (grandes villes) et le goût des français a changé : il faudrait des cochons à X jambons ….. les « bas morceaux » étant mois appréciés.

La soirée prend un ton plus optimiste car nous commençons la projection de films qui nous prouvent la qualité des savoir-faire locaux, peut être l’atout majeur de notre région.

Un premier film, prété par les Archives de Tulle, montre comment on tuait le cochon dans la commune d’Albussac dans les années 50. Louis Arestier de Basteyroux, ancien éleveur à la retraite, nous régale de ses commentaires pointus et pleins d’humour, épaulé dans la même verve par Charlou.

Puis c’est la projection d’un film tourné en super 8 (et numérisé par l’AEX) dans les années 70 par Daniel Auzelou d’Argentat : le père de Camille Carmier officie en personne lors de cette « fête du cochon » et nous voyons, presque en temps réel, les différentes manipulations et préparations depuis la découpe et jusqu’à la confection des boudins, saucissons et autres saucisses. Dans l’assistance on apprécie de revoir parents et amis, parfois disparus, présents dans ce film.

Enfin, c’est chez Patricia à Artiges que se termine la 1ère partie de la soirée : on tue le cochon de Charlou, il nous régale de ses commentaires et Jeanne nous confie la recette de son boudin.

Nous nous transportons vivement chez Janine vers 20h15 car un succulent repas de circonstance  (voir le menu sur l’affiche) nous y attend  et c’est dans une ambiance chaleureuse que se termine notre veillée.

Merci à Camille Carmier qui nous accueille dans cette belle salle des fêtes et à Janine et son mari qui n’ont pas ménagé leur peine pour nous offrir  le meilleur de ces spécialités régionales.

Merci à Jacqueline Lacouture pour ses photos